À mon tour, je souhaite revenir sur la politique du « zéro phyto » dans les espaces publics.
Comme vient de le dire Mme Santais, certaines collectivités se sont déjà engagées dans cette démarche depuis plusieurs années et elles réussissent. Vous préconisez de les accompagner. Je crois que c'est important. Cela fait partie d'une démarche globale à laquelle les particuliers doivent être partie prenante. Il serait intéressant de mettre sur la place publique les pratiques des collectivités qui sont acceptées par la population. Cela permettrait à d'autres collectivités de s'en saisir. Le week-end dernier, nous avons travaillé avec l'Association des maires de France (AMF) sur la gestion des cimetières, sujet sensible qui fait débat dans les communes. Certaines communes se sont engagées dans une nouvelle approche de cet espace. Elles n'y mettent plus des graviers mais y font pousser de l'herbe et des fleurs. Du coup, ces espaces sont même visités et sont devenus des points de rencontre.