Nous devons l’assumer haut et fort chaque jour : il est de notre rôle de parlementaires que de le dire.
Faire l’amalgame entre réfugiés et terrorisme nous mènerait vers le néant, vers le chaos : je ne veux même pas évoquer cela maintenant. Oui, nous sommes en guerre contre Daech, et cette guerre est rude ; nous devons la gagner, nous devons vaincre l’ennemi, comme le disait le Président de la République.
Nous devons aussi regarder notre société : nous, parlementaires, devons inlassablement lutter contre le racisme et la xénophobie. J’évoquais, il y a un instant, ces centaines, ces milliers de Français solidaires, unis, qui se sont aidés les uns les autres. Mais nous lisons ce qui s’écrit sur les réseaux sociaux, nous écoutons ce qui se dit autour de nous. Il y a aussi, chez nous, des Français qui sont racistes – j’allais dire : qui sont racistes quasiment de père en fils. Avant, c’était contre les Ritals, les Portos… ; aujourd’hui, c’est contre les Arabes. Ce n’est pas acceptable : nous devons combattre ce racisme ambiant, qui porte atteinte au pacte républicain !