Quand la coalition aura-t-elle le courage de parler d’intervention au sol, car nous savons tous que les frappes ne suffiront pas ?
Sur le plan intérieur, ensuite : quand l’État arrêtera-t-il une position ferme vis-à-vis des djihadistes de retour sur notre sol, au nom de ce principe de précaution qui vaut pour l’environnement mais ne semble pas valoir encore assez pour des vies humaines ? Combien d’attentats faudra-t-il subir avant d’interner les terroristes français en un territoire lointain, comme au temps où la République savait se défendre ?
Oui, mes chers collègues, ce n’est pas d’aujourd’hui que la France est en état d’urgence, et ce dans tous les domaines.
Urgence dans le domaine migratoire. Il est peut-être temps d’endiguer les flux migratoires qui déstabilisent notre pays et nourrissent, on en a la preuve aujourd’hui, le terrorisme. J’étais fin août, pour m’en rendre compte, sur l’île de Leros, en Grèce. J’avais alerté en vain sur le fait que des djihadistes se cachaient parmi les migrants.