Il est ici question de fraudes administratives et non de fraudes médicales. La Cour des comptes se fonde sur une étude de la CNAMTS, qui faisait en effet apparaître des montants peu significatifs. Mais ce n'était qu'une ébauche, destinée à mesurer et à prouver une méthode statistique, aboutissant à des résultats globaux à partir de prélèvements d'échantillons aléatoires. Il est difficile de se prononcer aujourd'hui sur le niveau de fraude au travers de cette étude, qui ne prenait en compte qu'une partie du champ. L'amélioration de la méthode permettra d'affiner les résultats.