Je vous remercie pour la clarté de votre exposé. Vos dernières considérations me font penser que les origines de l'effondrement que vous évoquez se trouvent peut-être dans ce qui s'est passé dans les années 1990…
Vous avez déclaré que l'évidement du coeur manufacturier n'était pas une fatalité, citant l'exemple de l'Allemagne qui a su transformer sa chaîne de valeur. Pouvez-vous développer ce point ?
Quel regard porter sur les mesures prises après les Etats généraux de l'automobile – en 2009-2010, c'est-à-dire tard – : ont-elles permis d'amortir quelque peu le choc de la crise ?
Enfin, vous avez rappelé que la production automobile s'était effondrée de 42 % en douze ans. Pendant ce laps de temps, la part de l'automobile dans la production industrielle totale a-t-elle diminué ? Dans le même ordre d'idées, j'ai lu un article où vous évoquiez les secteurs à vos yeux stratégiques pour l'industrie française : la défense, l'énergie… le secteur automobile en fait-il partie ?