Je suis étonné que ce sujet puisse figurer dans le PLFR. Comme certains d'entre vous, j'ai été collaborateur parlementaire. La question posée ici est celle des moyens dont disposent les députés pour rémunérer correctement leurs assistants.
Le cumul des mandats, que les socialistes veulent interdire, mais qu'ils pratiquent encore, tout comme moi d'ailleurs – même si, siégeant dans l'opposition au conseil municipal de Tourcoing, je ne cumule pas grand-chose –, permet aussi de disposer d'un cabinet supplémentaire, d'être assisté par des fonctionnaires et aidé par des collaborateurs dans le contrôle de l'action gouvernementale.
Nous recevons environ 6 500 euros net pour rémunérer des collaborateurs qui nous assistent dans notre travail législatif et dans notre circonscription. C'est une honte que les parlementaires français disposent d'aussi peu de moyens pour mener à bien leur travail. Pour ma part, j'utiliserai l'IRFM afin de payer correctement mes collaborateurs.
La situation actuelle explique la rotation importante des assistants parlementaires et, peut-être, la médiocrité du contrôle de l'action gouvernementale.