Je tiens, moi aussi, à féliciter le rapporteur pour son travail. Il est en effet inacceptable de gaspiller autant de nourriture quand des personnes souffrent du manque de denrées alimentaires. La consommation durable, pour laquelle nous travaillons tous, est porteuse d'un enjeu à la fois économique, écologique et éthique. Nous sommes tous responsables, et l'éducation peut jouer un rôle essentiel.
Ce texte me donne l'occasion de rendre hommage aux associations caritatives qui ne ménagent ni leur courage, ni leur engagement, notamment lors de la ramasse auprès des grandes surfaces pour récupérer de la nourriture. Sait-on si, aujourd'hui, toutes les grandes surfaces donnent leurs surplus alimentaires ? J'ai vu une enseigne, en particulier, détruire des tonnes de marchandises, se contentant, tous les deux ans, d'offrir une palette de cassoulet de marque distributeur. C'est vraiment incroyable !
Au-delà des dons, sans doute y a-t-il aussi des comportements à modifier. Aujourd'hui, dans le cadre de négociations très dures avec les industriels, les distributeurs n'achètent pas un produit mais un prix. Et si le chiffre d'affaires attendu n'est pas atteint, ils font des promotions. Ainsi, ces dernières semaines, on peut parfois acheter six articles au prix de trois. Face à cette façon d'encourager la consommation sans besoin, il faut éduquer le consommateur.