Les organismes tels que les CCI et CMA, financés par l'argent des entreprises, sont censé être le guichet unique en matière de création et de reprise, mais la plupart de leurs prestations, y compris la formation, sont payantes, en concurrence directe avec les entreprises privées. Elles sont d'ailleurs souvent moins professionnelles que le privé, où les dossiers sont suivis dans le temps par des conseillers qui ne changent pas sans arrêt et qui connaissent leur affaire. En tant que chef d'entreprise, je ne suis jamais passé par leurs services, et je n'étais pas le seul dans ce cas. Du fait de cette désaffection, nous manquons d'indicateurs, alors que ces organismes sont là pour en recueillir. Il faut conduire une réflexion sur le fonctionnement de nos chambres consulaires.