Je rappelle qu'au moment même où nous commençons nos travaux, une opération antiterroriste est menée par le RAID à Saint-Denis.
Les décisions prises hier par la Conférence des présidents nous ont amenés à bouleverser l'ordre du jour de notre commission. En effet, la Conférence a repoussé à jeudi le début de l'examen en séance publique du projet de loi relatif à la santé, et elle a avancé d'un jour celui de la proposition de loi relative à la protection de l'enfant. Par ailleurs, elle a inscrit à l'ordre du jour de jeudi matin, l'examen du projet de loi relatif à la prorogation de l'état d'urgence.
Outre les réaménagements rendus nécessaires par ces modifications de l'ordre du jour, j'ai décidé, afin que celles et ceux d'entre nous qui souhaitent assister à l'important débat qui se tiendra jeudi matin puissent le faire, d'avancer à ce soir, vingt et une heure trente, l'examen en nouvelle lecture du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2016 – la commission mixte paritaire ayant échoué hier soir.
Je suis parfaitement consciente que ces modifications sont source de difficultés pour le travail parlementaire mais, compte tenu des circonstances exceptionnelles, je suis certaine, mes chers collègues, que vous ne nous ferez pas de procès d'intention concernant l'organisation du travail de notre commission cette semaine. J'ai déjà fait cette demande hier en Conférence des présidents au président du groupe Les Républicains, M. Christian Jacob, et à celui du groupe Union des démocrates et indépendants, M. Philippe Vigier, lorsqu'ils ont demandé le report du projet de loi relatif à la santé.