Il m'a été reproché de consacrer la moitié de mon temps de parole dans l'hémicycle à la question du médicament, mais je n'y vois qu'un juste respect des proportions, dans la mesure où c'est le médicament qui supporterait pour moitié la réduction des dépenses.
Ce qui m'inquiète le plus, c'est que vous présentiez le dispositif du taux L que vous voulez rétablir comme un « instrument à vocation dissuasive », qu'il convient de maintenir « afin de s'assurer de la soutenabilité des dépenses de médicaments contre le virus de l'hépatite C ». Or ce que nous recherchons, ce n'est pas un nouveau mode de financement. Les nouvelles molécules n'apportent pas seulement des bénéfices thérapeutiques, mais permettent de financer l'innovation. Vous voulez que les laboratoires mettent sur le marché leurs nouvelles molécules ailleurs qu'en France. Les patients français n'y auront pas accès !