Pourquoi la suivrions-nous, alors que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale s’inscrit dans une lignée qui, en quatre ans, nous a permis de diviser par deux le déficit du régime général – qui est à son plus bas niveau depuis 2003 –, de diviser par trois le déficit de l’ensemble des régimes obligatoires de base, d’avoir une branche AT-MP excédentaire et de rendre la branche vieillesse excédentaire pour la première fois depuis 2004. Je rappelle que son déficit a été divisé par huit, tandis que celui de la branche famille a été réduit des deux tiers.
Ces seuls éléments, même si certains points méritent d’être améliorés, ainsi que l’unité nationale, qui a été invoquée tout à l’heure, devraient inciter nos collègues de l’opposition à nous rejoindre pour voter les articles du texte.
J’appelle mes collègues, au nom du groupe socialiste, à ne pas voter la motion de rejet préalable.