Monsieur le président, madame la ministre, madame la présidente de la commission des affaires sociales, mesdames, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, nous sommes réunis ce soir pour nous livrer à un exercice un peu formel mais incontournable en cette période de l’année : la nouvelle lecture, par l’Assemblée nationale, du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Puisque nous allons débattre des crédits destinés à financer notre système de santé, permettez-moi, à la suite des événements récents, de rendre une nouvelle fois hommage à l’ensemble des professionnels de santé qui se relaient depuis dix jours auprès de nos concitoyens blessés, victimes de la folie, victimes de la haine de ceux qui veulent détruire nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, qui veulent détruire notre République. Pour ceux qui souffrent de leurs blessures, le parcours sera long. Je veux profiter de cette occasion pour les assurer de notre soutien et de notre affection.
Dans cette épreuve, notre système de santé a, encore une fois, prouvé son efficacité. Sa pérennisation doit nécessairement passer par une vraie modernisation. C’est un défi qui nous engage tous. Je regrette que la commission mixte paritaire réunie à l’Assemblée nationale, mardi dernier, ait abouti à un échec. Je regrette qu’une fois encore, votre majorité s’apprête à balayer d’un revers de la main toutes les propositions du Sénat…