En douze ans, votre entreprise est devenue leader mondial de l'aéronautique civile et militaire. L'« occasion ratée » de la fusion avec BAE a donné lieu à de nombreuses spéculations. Pouvez-vous nous en dire plus sur les causes de cet échec, notamment sur le rôle de l'Allemagne ?
D'autre part, quelques jours après la présentation par l'un de vos concurrents d'un démonstrateur d'avion sans pilote et alors que l'on construit aujourd'hui en Europe trois avions de chasse différents – l'Eurofighter d'EADS, le Rafale de Dassault et le Gripen de SAAB –, comment voyez-vous l'évolution dans ce domaine au cours des dix à vingt prochaines années ?