Chaque projet de loi de financement de la Sécurité sociale est pour vous l’occasion de fragiliser davantage l’industrie pharmaceutique, que vous ciblez systématiquement.
J’en veux pour preuve les conséquences financières ou sociales que vous avez rappelées tout à l’heure. Souvenez-vous que, lors de la première lecture, nous avions appris que le laboratoire Salem, situé à Meymac, en Corrèze, traversait de grandes difficultés.
L’entreprise se situant dans son département, le Président de la République a estimé, lorsque la liquidation judiciaire a été prononcée, le 22 septembre, qu’il fallait l’aider. Trente-sept salariés étaient concernés.
Le Président de la République a envisagé de saisir le président du syndicat « les entreprises du médicament », qui vous fait régulièrement part du mécontentement que lui inspirent les taxes et les rigidités imposées à l’industrie pharmaceutique.
Que sont donc devenus les salariés des laboratoires Salem, à Meymac, en Corrèze ?