Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 24 novembre 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Lutte contre le terrorisme

Manuel Valls, Premier ministre :

Il faudra poursuivre ce travail parce que nous devons la sécurité aux Français.

Et puis, évidemment, il y a un troisième front. Jean-Yves Le Drian qui, avec Laurent Fabius, accompagne aujourd’hui le Président de la République à Washington pour cet entretien avec le président Obama, l’a dit avec d’autres mots, très justes : nous combattons une hydre à deux têtes. En France, il est nécessaire de renforcer la lutte contre la radicalisation, contre l’islamisme né dans notre sein, et il faut le faire également à l’extérieur.

C’est le sens tant des initiatives diplomatiques que, bien sûr, des frappes menées depuis plusieurs semaines – nous y reviendrons demain – et visant des cibles bien particulières, bien précises, de cette organisation, Daech – l’État islamique : des QG, des centres d’entraînement, des raffineries, des camions qui acheminent le pétrole, bref, ce qui fait la force financière de cette organisation.

C’est la volonté de créer une coordination, sinon une coalition, pour lutter contre Daech. Pour conclure, car je ne veux pas être trop long, le débat de demain sera l’occasion de rappeler que les attentats du 13 novembre à Paris ont profondément modifié la donne. Nous n’avons pas changé de position : notre ennemi, c’est Daech.

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