Ma question s’adresse à Mme la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie.
Le 6 décembre prochain, 147 chefs d’État vont se réunir pour la Conférence de Paris sur le climat. C’est un événement majeur, que nous avons tous souhaité maintenir malgré les attentats. Voilà près de trente-cinq ans que la communauté internationale se donne des rendez-vous sur le sujet : la Conférence de Paris doit marquer un tournant.
Avec la COP 21, c’est l’avenir de l’humanité qui se joue ! La température moyenne annuelle augmente et pourrait atteindre près de 5 degrés de plus d’ici à 2100. On prévoit une hausse de près de quatre-vingt-deux centimètres du niveau de la mer si nos pratiques ne changent pas. Vous pouvez en imaginer les conséquences tragiques !
Cet été, nous avons adopté la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Nos objectifs sont dans ce texte : réduire de moitié notre consommation énergétique d’ici à 2050 ou encore baisser de 40 % les émissions de gaz à effet de serre sur la période 1990-2030.
Sur le plan diplomatique, le Président de la République a multiplié les rencontres. Cette semaine, il s’entretient avec le Président Obama, avec Vladimir Poutine, avec le Président chinois Xi Jinping, avec David Cameron et avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, pour parler avant tout de Daech, mais aussi de la COP21. Depuis de nombreux mois, le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, se déplace partout dans le monde pour obtenir des engagements.
En 2002, au quatrième sommet de la Terre, Jacques Chirac avait déclaré : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. » En ces temps si particuliers, je souhaite reprendre ses propos.