Madame la ministre, je me réjouis de deux dispositions de votre texte : d’une part, le droit à l’oubli – même s’il ne fait pas l’unanimité, loin de là, je le considère comme un grand et beau principe – et d’autre part, les salles de consommation à moindres risques, à des fins d’humanité et de dignité. Pour le reste, quel malheur pour notre pays d’avoir à vivre ce que nous connaissons depuis si longtemps déjà, cette absence de richesse à laquelle, pourtant, notre peuple aspire !
Notre peuple aspire à redevenir lui-même. Nous le voyons bien, après les drames dont chacun d’entre nous s’est ému. Si nous avions la capacité à créer quelques richesses supplémentaires, je ne pense pas qu’une ministre aussi talentueuse que la nôtre aurait présenté un texte aussi peu en adéquation avec les exigences de notre temps.
Nous avons gagné vingt-cinq ans d’espérance de vie au cours des cinquante dernières années.