Je défendrai successivement trois amendements qui concernent l’exigence de formation médicale des professionnels.
Le premier, l’amendement no 512 , concerne la formation médicale au sujet de la maladie de Lyme et de ses aspects chroniques. J’associe à la présentation de cet amendement non seulement les collègues cosignataires, mais aussi M. Vannson, M. Bonnot et Mme Marie-Jo Zimmermann, qui ont beaucoup travaillé sur cette question.
La borréliose de Lyme est une maladie infectieuse à transmission vectorielle, qui peut évoluer sur plusieurs années ou décennies. Non soignée et sans guérison spontanée au premier stade, cette maladie peut à terme affecter, directement ou indirectement, la plupart des organes humains. J’imagine que certains d’entre vous ont été contactés par des personnes qui ont contracté cette maladie ; celles-ci se sont trouvées bien souvent démunies en raison de l’absence de diagnostic. L’objet de l’amendement est donc d’introduire après l’alinéa 21 un objectif de formation médicale en cette matière.