L'octroi de mer alimente en effet les collectivités locales et, bien qu'il ne protège pas la production locale, je m'étais résignée à sa reconduction. Mais en écoutant une experte comme Mme Bolliet, je me demande s'il ne serait pas opportun pour les ultramarins de choisir la solution la plus satisfaisante en termes de développement économique et qui nous permettrait de sortir de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons.
Peut-être faudrait-il donc, au lieu de reconduire l'octroi de mer sur de mauvaises bases, créer une taxe locale sur les activités dont l'assiette serait élargie aux services.
On nous parle de développement endogène, de solidarité, mais n'est-ce pas à nous, élus des outre-mer, de prendre nos responsabilités, au risque de provoquer des changements institutionnels ? Pour cela, nous devons savoir précisément ce que nous rapporte l'octroi de mer et choisir les solutions les plus adaptées à nos territoires respectifs. Mes propos peuvent vous paraître choquants, monsieur le président…