Il ne suffit bien évidemment pas d’assouplir la loi Évin, qui a été votée et qui est indispensable. Nul d’entre nous, dans cet hémicycle, ne refuserait de lutter contre les méfaits de l’alcoolisme, quand on sait ce que cela coûte à la société et en termes de santé publique.
Aujourd’hui, il s’agit de clarifier et de préciser – c’est l’objet de cet article – les frontières entre la publicité et l’information : ce point est essentiel. Nos filières viticoles font partie de notre culture, de notre pays, de la France. Chez moi, quand on parle de « Cahors », on évoque le vin, mais aussi la ville. Ce débat est donc absolument essentiel : vous devez entendre ce que nous vous disons sur tous les bancs de l’hémicycle.
Il faut bien sûr lutter contre l’alcoolisme, faire de la prévention, de la responsabilisation, même si nous savons que l’obligation n’est pas une solution. Tout à l’heure, nombre d’entre nous ont voulu intervenir dès l’article 4 alors que c’était l’article 4 ter qui était en cause. Au sein du groupe RRDP, nous soutiendrons le texte qui nous vient du Sénat.