Laisser entendre que les défenseurs de la loi Évin ne défendraient pas le patrimoine est absolument irrecevable. J’entends de grandes envolées lyriques sur la gastronomie, les vins, les régions, le terroir, notre patrimoine : personne ne le conteste. Figurez-vous qu’il y a même une vigne à Suresnes, en banlieue parisienne. Je défends donc la vigne de Suresnes. Mais ces envolées lyriques n’ont pas grand-chose à voir avec la santé publique. Or c’est de cela que nous parlons.
L’adoption de l’article 4 ter serait un retour en arrière, sur une loi qui vise à éviter l’excès de consommation d’alcool. Ce serait un mauvais signal donné à notre société. Ce serait ouvrir des portes dangereuses. J’ajoute que la loi Évin – et cela a été dit – n’a jamais empêché, ni la route des vins, ni l’oenotourisme, ni personne de déguster le bon vin de notre terroir.