Monsieur le ministre, une nouvelle LPM s’avère indispensable. Nous en aurons donc eu trois pour le prix d’une : espérons qu’il ne s’agit pas de solder notre défense. En disant cela, je fais référence à l’information qui circule dans les états-majors selon laquelle les reports de charges, c’est-à-dire les impayés, s’élèveraient à 4 milliards d’euros en fin de LPM : il s’agit d’un dérapage inédit.
Monsieur le ministre, je vous demande donc de faire le point sur le devenir de la programmation militaire qui est remise en cause, pour la deuxième fois, par le Président de la République.