Monsieur le Premier ministre, hier, la ville de Domont a enterré Nicolas Catinat. Il avait trente-sept ans. J’étais présent, avec le préfet. Cette petite ville d’Île-de-France, qui compte 15 000 habitants, paie un lourd tribut suite aux attentats : un mort et deux blessés, dont l’un est toujours en réanimation. En sortant de l’église, deux sentiments m’ont saisi : la tristesse, en réalisant que cette vie avait été brisée, que ce destin s’était arrêté, et la rage, monsieur le Premier ministre, contre celles et ceux que j’entends chercher des excuses aux terroristes.
Les terroristes sont des minables, des assassins, des sanguinaires,…