La loi sur le renseignement s’applique depuis le mois d’octobre et une proposition de loi a été votée par le Parlement pour donner plus de moyens aux services de renseignement, pour suivre un certain nombre d’individus à l’extérieur de nos frontières.
Mais, en conscience, nous devons faire plus et encore davantage. C’est ce que nous disent non seulement les parlementaires, mais c’est aussi ce que les Français réclament, parce qu’ils ont peur et qu’ils ont compris, après que beaucoup d’entre nous les avons mis en garde, qu’il n’y a pas de risque zéro et que nous pouvons encore être concernés par les attentats. Alors oui, monsieur le député, nous devons continuer à tout faire et sur tous les fronts.
Pour ce qui concerne les fiches S et ces 10 500 personnes fichées par nos services de renseignement, nous savons que cet outil recense des situations très différentes. Nous devons, dans le cadre du dialogue républicain qui s’est engagé, travailler avec le ministre de l’intérieur, avec les responsables des différents groupes. Je recevrai d’ailleurs la semaine prochaine, comme nous le ferons régulièrement, les présidents des assemblées, les présidents des commissions concernées et l’ensemble des présidents des groupes.
S’agissant du problème que représentent ces individus dans les services publics, au-delà même de la question de la laïcité, il faut aller plus loin.