Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, monsieur le député, vous avez rappelé le traumatisme des habitants de Saint-Denis à la suite de l’intervention des forces de police, mercredi dernier, dans le cadre de l’enquête antiterroriste. Il est évidemment du devoir de l’État d’accompagner ces habitants, tant en termes de relogement, que sur les plans social et psychologique.
Les services de l’État, en lien avec la ville de Saint-Denis, sont mobilisés depuis mercredi dernier pour trouver des solutions d’hébergement. Cela a immédiatement été le cas puisque, vous l’avez dit, certaines familles ont pu être hébergées dans un gymnase de la ville. Cette semaine, un hébergement plus durable a été proposé aux familles. Certaines personnes ont ainsi commencé à s’y rendre.
Ces familles sont naturellement soucieuses de retrouver un logement pérenne : les services de l’État, en lien avec le centre communal d’action sociale de Saint-Denis font leur possible pour reloger, dans les meilleurs délais, les habitants concernés.
Ce travail de relogement a donc débuté. L’État mobilise l’ensemble des partenaires du logement social. Il mobilisera son propre contingent afin de reloger au plus vite les familles concernées. J’ai également demandé au préfet de région ainsi qu’au préfet du département de me faire remonter en temps réel les difficultés et les points de blocage pouvant retarder le relogement pérenne des personnes concernées. Vous le voyez, monsieur le député, tous les services de l’État sont mobilisés pour trouver un logement digne et adapté aux situations de ces familles.