Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. Ne représentant pas un groupe, je n'ai pu évoquer la question du Mali tout à l'heure et je souhaite le faire au nom des quelque six millions de Français, un peu orphelins sur le plan parlementaire, que je représente.
D'abord, comme nos collègues, je voudrais rendre hommage aux trois soldats qui ont été tués au champ d'honneur et rappeler qu'ils sont ensevelis non seulement dans un cercueil, mais également dans un drapeau et dans l'hymne national, ce qui nous oblige aussi à considérer que l'on doit, à travers leur mort, le respect à ces symboles.
Monsieur le Premier ministre, nous approuvons l'intervention de la France au Mali. Nous sommes catastrophés de savoir que, des printemps libyen et syrien, ont fleuri les armes qui sont maintenant aux mains de ces terroristes. Nous avons la certitude qu'il s'agit d'une menace existentielle et, comme le disait M. le président de l'Assemblée nationale, de l'arrivée du règne de la terreur. Il est donc nécessaire et indispensable que nous fassions barrage à l'offensive islamiste et terroriste.
Je voudrais vous poser trois questions. La France a-t-elle, comme le dit un journal télématique plutôt situé à gauche, les moyens de ses objectifs ? Qu'a-t-on prévu pour la sécurisation des villes qui seront arrachées aux mains des rebelles ? Qu'est-ce qui est prévu sur le plan humanitaire à un moment où 150 000 réfugiés sont déjà en train de fuir ? Merci de me répondre, monsieur le Premier ministre.