Ma question, qui s’adresse à M. le secrétaire d’État chargé des affaires européennes, porte sur l’impact économique des attaques terroristes.
Face à ces attaques sans précédent qui ont touché au coeur notre nation et notre République le 13 novembre dernier, nous mettons tout en oeuvre pour lutter contre la barbarie organisée, la violence aveugle et l’obscurantisme.
Nous vivons un moment à la fois dramatique et historique ; des obscurantistes tentent de susciter l’effroi pour diviser, pour opposer et pour affaiblir.
Après le deuil et l’inquiétude vient le temps de la résistance sur tous les plans et dans tous les secteurs, qu’ils soient politiques, économiques ou touristiques.
La France est la première destination touristique au monde et elle doit le rester. Depuis les attentats, les professionnels du secteur ont malheureusement enregistré de nombreuses annulations – avec 30 à 40 % d’occupation en moins dans certains grands hôtels parisiens –, certains touristes craignant pour leur sécurité.
Le Gouvernement a d’ores et déjà pris des mesures d’urgence pour soutenir ce secteur. En lien avec Bpifrance notamment, des mesures d’accompagnement financier ont été décidées et, dès ce lundi, des représentants du secteur touristique ont été reçus par M. Fabius et M. Fekl. Tous ont la volonté de construire une stratégie commune de mobilisation.
La COP21, événement mondial dont le Président de la République a décidé à juste titre le maintien, peut et doit être l’occasion d’un rebond du secteur. Accueillir le monde entier en France, à Paris et dans nos régions, c’est aussi une façon de faire partager nos valeurs d’humanisme, de partage et d’hospitalité : c’est aussi cela, résister.
Dans ce contexte sensible, pouvez-vous donc nous présenter, monsieur le secrétaire d’État, les objectifs et les actions du Gouvernement en matière de tourisme ?