Ce dialogue a été permanent. Il y a encore quelques semaines, le Président russe rencontrait à Paris le Président Hollande, et il ont bien sûr aussi discuté de la Syrie.
Pour la Russie également, le 13 novembre a changé la donne, d’autant plus qu’elle aussi a été frappée par Daech, qui a revendiqué l’attentat contre un avion d’une compagnie russe qui a fait 230 morts. Nous avons affirmé tout de suite notre solidarité à l’égard du peuple russe.
La Russie a reconnu qu’il s’agissait d’un attentat au lendemain de celui qui a frappé Paris : une nouvelle preuve que le 13 novembre a changé la donne, pour le monde, pour l’Europe, pour la Russie.
Nous agissons d’ores et déjà en coordination avec les Russes, qui interviennent directement en Syrie depuis le 30 septembre. Mais je veux rappeler que jusqu’à présent, l’essentiel des frappes russes n’étaient pas dirigées contre Daech. Il ne doit y avoir aucune équivoque, car cette coordination s’avère d’autant plus importante depuis le grave incident survenu entre deux avions turc et russe – le Président de la République a appelé à la désescalade.