Il ne faut pas non plus oublier que plusieurs de nos compatriotes étaient retenus comme otages en Syrie jusqu’en avril 2014, et que l’action de nos services de renseignement et de notre diplomatie a permis de les ramener sains et saufs.
L’action résolue contre l’État islamique et les filières terroristes implique une coopération avec l’ensemble des États de la région, y compris les États de transit direct comme la Turquie. Si l’on veut prévenir ou limiter les tentations de ralliement de certaines populations sunnites de la région à Daech, à l’État islamique, il faut être capable d’énoncer une politique lisible, sans complaisance pour les atrocités commises par le régime syrien.
Je veux être très clair : jamais le régime syrien n’a fait preuve jusqu’ici d’une volonté sincère de coopération en matière de lutte contre le terrorisme. Je le dis ici, à l’Assemblée, et au-delà : que chacun évite de se faire instrumentaliser face à ce débat et à ces rumeurs. Je ne laisserai pas mettre en cause nos services de renseignement et la politique de la France en matière de lutte contre le terrorisme !