Intervention de Bruno Le Roux

Séance en hémicycle du 25 novembre 2015 à 15h00
Déclaration du gouvernement sur l'autorisation de la prolongation de l'engagement des forces aériennes au-dessus du territoire syrien

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Au plan européen, là encore à l’initiative de la France, les vingt-huit États membres se sont engagés à soutenir l’action militaire de notre pays, en vertu de l’article 47.2 du traité de Lisbonne. Les États-Unis veulent intensifier leur engagement et doivent maintenant préciser en quoi il consistera. Le Royaume-Uni déclare vouloir rapidement engager ses forces dans ce combat commun. Je l’ai déjà mentionné, après l’attentat qui a coûté la vie à 225 de ses ressortissants dans le Sinaï égyptien, la Russie a commencé à réorienter son engagement.

La France n’est donc pas seule, et elle est à l’initiative. L’image de Paris, livré en son coeur, l’espace de quelques heures, à une poignée de fous, sans foi ni âme, aura peut-être servi de catalyseur et permis une accélération du temps diplomatique comme du temps militaire. C’est aujourd’hui le temps des hommes et des peuples, qui tiennent à leur liberté et à leur mode de vie, et qui sont prêts à les défendre. Ils se sont réunis au cours des derniers jours, et vont probablement continuer à le faire dans les jours qui viennent, pour montrer qu’ensemble, ils entendent défendre leurs valeurs.

Mes chers collègues, nous savons deux choses. La première est que nous ne pourrons pas éradiquer Daech par le seul déploiement de forces aériennes coordonnées ou coalisées.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion