Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, le 13 novembre, c’est une certaine idée de la vie française qui a été massacrée ; cette vie où l’on déambule dans Paris, où l’on se retrouve au concert, à la table d’un café, entre amis ; cette vie où le débat et l’humour sont permis, cette vie où la beauté des femmes n’est pas recouverte de noir…