Mais nous ne pouvons pas nous cantonner à cibler Raqqa. Nous devons étendre nos frappes aux zones qui permettent à l’État islamique de répandre sa gangrène jusqu’en Europe, notamment à la frontière entre la Syrie et la Turquie. C’est indispensable pour mettre un terme à la porosité de la frontière, par laquelle transitent les combattants étrangers. C’est indispensable aussi pour aider les Kurdes, dont la bravoure ne se dément pas.
Toujours sur le plan militaire, nous devons aussi avoir le courage d’anticiper l’étape d’après et les actions au sol. L’État islamique sera affaibli depuis les airs mais il ne sera vaincu qu’au sol. Ne répétons pas les erreurs de l’Irak ou de l’Afghanistan…