Il n’est donc pas temps, aujourd’hui, de remettre ce sujet sur le devant de la scène.
Permettez-moi de dire quelques mots de cette réforme ambitieuse et équilibrée, qui a été menée en 2013 et promulguée en janvier 2014. Cette réforme, que nous avons soutenue, que vous auriez dû soutenir, a permis de pérenniser financièrement notre système par répartition – car, au fond, c’est bien de cela dont il est question ce matin. Nous défendons le système de retraite par répartition, quand d’autres voudraient lui substituer un autre système. C’est en raison de ce désaccord philosophique fondamental que nous ne pouvons soutenir la proposition de loi qui nous est soumise ce matin.
La loi du 20 janvier 2014, outre la pérennité financière du système, a apporté des avancées considérables à certaines catégories de travailleurs, leur donnant des droits qui leur avaient toujours été refusés lors des précédentes réformes. Le compte pénibilité, d’abord, cette mesure emblématique de la loi de 2014…