J'ai déjà eu l'occasion de dire que la maîtrise de la dépense publique relevait d'une ascèse. Il y a plusieurs manières de s'y astreindre. On peut préférer prendre des mesures qui remettent en cause des droits ; on peut aussi faire preuve d'intelligence dans la gestion des deniers publics et faire en sorte d'éviter les thésaurisations inutiles sans remettre en cause des droits.
La seule question qui se pose à propos de l'article 2 est de savoir s'il remet en cause les missions du FNGRA et les droits des agriculteurs à bénéficier d'indemnisations en cas de calamités ? La réponse est non.
Maintenant, si l'on préfère prendre des mesures qui remettent en cause des droits, il faut l'assumer, tout simplement…