Nous aussi, car nous constatons, effectivement, qu'il existe, sans doute, des marges de progression. Vous pourrez prendre connaissance, en mars prochain, à l'issue d'une communication de Marylise Lebranchu sur l'acte III de la décentralisation, d'une quinzaine d'articles nouveaux. Des dispositifs plus cohérents seront ainsi entre les mains des régions, que la loi de 1982 dote d'une compétence, mais qui ne disposent pas, pour autant, de tous les outils.
Vous le voyez, et je le répète, c'est une succession de textes cohérents, c'est la construction d'un puzzle. Or, à chaque fois que nous proposons des textes favorisant le développement des compétences des jeunes dans notre pays, leur insertion dans l'économie et incitant les chefs d'entreprise à embaucher, vous nous dites qu'ils sont trop modestes, anecdotiques. Or, à la fin de l'année, quand ces six textes seront adoptés, vous n'en aurez voté aucun et, pourtant, ces mesures et solutions mises bout à bout changeront la donne.
Je vous demanderai donc, sur la base de cette argumentation, de rejeter cette motion, même si cela doit effectivement, monsieur le député, vous priver de l'opportunité de travailler dans l'excellente ambiance de la commission des affaires sociales, car c'était sans doute cela votre vraie motivation ! (Sourires.) Je n'ai, en tout cas, trouvé aucune motivation qui justifie sur le fond un renvoi en commission. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)