Aujourd'hui, la seule chose que peut faire un dirigeant de plus de soixante-dix ans qui a transmis son entreprise et en a conservé l'usufruit, c'est voter la répartition du bénéfice à la fin de l'exercice de ladite entreprise. Il ne peut pas avoir de droit de vote sur le reste de la vie de l'entreprise. Dans votre amendement, vous proposez de lui redonner beaucoup de pouvoir, un peu comme s'il était dirigeant.
Je pense, monsieur Carré, que vous devriez protéger ceux qui prennent la suite de l'entreprise, les inciter à prendre un peu plus de liberté et à ne pas rester sous la tutelle de leur donateur. Par conséquent, j'émets un avis défavorable à votre amendement.