Il s'agit de prendre en compte les contraintes spécifiques de l'insularité, en exonérant de la taxe de solidarité, dite « taxe Chirac », les vols d'une distance inférieure à 50 kilomètres. Prenons l'exemple d'un passager se rendant de Saint-Barthélemy à l'aéroport international de Juliana, situé dans la partie néerlandaise de l'île de Saint-Martin. Cet aéroport, qui est à quelques kilomètres seulement de l'aéroport de Grand-Case, étant considéré comme un aéroport non européen, le passager doit acquitter une taxe de 4,51 euros, soit la même somme que celui qui ferait un Paris-Tokyo. Il s'agit d'un amendement de bon sens déposé par mon collègue Daniel Gibbes.