Il est d'une intensité réelle puisqu'à terme, nous avez-vous dit, 2 500 soldats au moins seront déployés. Il s'agit d'une action militaire majeure, qui ne se limite pas à des raids aériens et comprend le déploiement de troupes au sol.
Conformément à la Constitution, le Parlement doit pouvoir s'exprimer sur cette décision grave. Je vous remercie, monsieur le Premier ministre, d'avoir permis ce débat.
Cet après-midi, je veux à nouveau apporter le soutien de l'UMP à cette intervention. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Oui, en cette circonstance exceptionnelle, la principale force d'opposition républicaine de notre pays soutient la décision du Président de la République de venir en aide au gouvernement malien dans sa lutte contre le terrorisme. Je vous le dis ici : nous souhaitons ardemment le succès de l'opération en cours. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP, UDI, SRC et RRDP.)
Comme je l'ai toujours dit, monsieur le Premier ministre, vous avez face à vous une opposition tonique, implacable à chaque fois que cela est nécessaire. Mais elle est toujours constructive et responsable. (Sourires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Cette opposition n'a qu'un seul guide, une seule boussole : l'intérêt supérieur de la nation. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Alors que nos soldats sont engagés, que nos ressortissants sont exposés, que des otages sont menacés, l'esprit d'union nationale doit s'imposer à tous et prévaloir sur les querelles subalternes.
Ce qui m'amène d'ailleurs, monsieur le Premier ministre, à vous confier mon étonnement de voir cette union nationale remise en cause au sein de votre majorité. (« Eh oui ! » sur quelques bancs du groupe UMP)