Les logements dépendant des ministères de la défense et de l'intérieur ne sont pas les seuls à être situés dans une bande de 500 mètres autour des quartiers ANRU. Si cet amendement était adopté, il faudrait modifier le périmètre des zones ANRU pour y inclure d'autres types de logement.
Sur près de 4 000 casernes, seules 671 font partie du parc domanial, la plupart relevant du parc locatif social ou des collectivités territoriales. Je considère que les cas concernés ne nécessitent pas de passer par la loi et qu'un travail conventionnel doit être élaboré entre les ministères de l'intérieur et de la défense et le ministère chargé de la ville pour traiter le problème. Le cas de Melun, par exemple, peut être traité par l'ANRU dans le cadre de la rénovation d'un quartier global.
En dépit de ces réserves, l'adoption de l'amendement marquerait un signe de bonne volonté.