Le deuxième sujet de réflexion, pour les prochaines semaines, portera sur la manière de redresser un État failli, en l'occurrence le Mali. Si les intégristes sont intervenus là, ce n'est pas par hasard mais parce que, dans l'ouest africain, le Mali apparaissait comme le maillon faible, le ventre mou. L'instabilité politique, la quasi vacance de l'État et l'absence de solutions à la question touareg ont favorisé depuis des années l'instauration d'un islamisme radical.
En conclusion, monsieur le Premier ministre, pour résumer en une phrase la position de l'UDI : oui la France devait intervenir, non nous n'avons pas vocation à être en première ligne au-delà de quelques semaines, au pire quelques mois. (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI.)