Permettez-moi de le vous dire très respectueusement, madame Laclais, dire que ce n’est pas grave parce qu’un décret y pourvoira, ce n’est pas une réponse ! Nous sommes convoqués un vendredi après-midi, nous arrivons de Reims, de Marseille, ce n’est pas facile, sans compter l’hommage national aux victimes des attentats, pour finalement s’entendre dire : « C’est bien gentil d’être venus, mais les professionnels de santé, l’Ordre des médecins, ce n’est pas très grave : on le fera par décret ! » Non, on ne le fera pas par décret : on décide s’ils y sont, oui ou non, et s’ils n’y sont pas, on leur explique pourquoi !
D’après M. Door, tout le monde s’excite sur la Toile car tout le monde suit nos débats. Ne dites pas : « Je n’en sais rien », dites : « Je pense qu’il faudrait qu’ils y soient associés, et je veillerai, moi, madame Laclais, à ce que cela soit inscrit dans le décret. » Voilà une réponse politique !