Non, monsieur Cherki. D’ailleurs, les prix sont en train de baisser, à hauteur de 20 % annoncent les lunetiers, du fait de l’encadrement des remboursements par les complémentaires suite à la mise en oeuvre de la réforme des contrats responsables et solidaires.
Que des gens achètent leurs lunettes sur internet, très bien ; que d’autres s’y refusent, très bien aussi : chacun doit rester libre de son mode d’achat et de chercher, dans les deux cas, les prix les plus bas possibles.
Nous proposons donc que le patient, s’il en fait la demande, puisse voir mentionné l’écart pupillaire sur son ordonnance : c’est la systématisation de cette inscription qui n’est pas nécessaire. Je ne peux pas donc vous laisser dire que c’est la bataille du pouvoir d’achat qui se joue avec votre amendement, c’est-à-dire avec la substitution d’une obligation à une mesure facultative.