Monsieur Tian, le parc privé des trois établissements hospitaliers concernés – AP-HP, HCL et AP-HM – se compose de 8 400 logements : 2 700 seulement – c’est à dire ceux qui sont gérés en direct par les directions de ces établissements – sont concernés par les dispositions que nous proposons.
Les autres logements appartiennent à ce parc privé mais sont gérés par des bailleurs qui pourront, eux, continuer à pratiquer les baux qu’ils souhaitent.
Certains appartements, qui appartiennent par exemple à l’AP-HP, sont occupés par des personnes qui n’ont jamais travaillé pour son compte. Dans le même temps, des infirmières et des aides-soignantes recherchent désespérément des logements car elles ont un temps de transport domicile-travail supérieur à deux heures, ce qui les épuise.
De ce fait, elles sont amenées à rechercher d’autres fonctions. Il est donc normal de chercher à fidéliser le personnel soignant de ces grands hôpitaux de centre-ville, qui sont implantés dans des zones où le foncier est cher : c’est pour cette raison qu’une telle démarche a été engagée, avec les protections qui sont aujourd’hui garanties par l’amendement du Gouvernement.