Non, car si quelqu’un est mort d’une maladie contagieuse et que les proches du défunt ne le signalent pas, on ne pourra pas garantir sa sécurité.
En outre, la France est le dernier pays en Europe où l’on pratique ces soins à domicile. Dans tous les autres pays européens, en raison des risques sanitaires, cela se fait dans des salles dédiées.
Je ne nie pas qu’il existe des considérations culturelles sans doute propres à notre pays, mais le fait est que dans tous les autres pays européens, la réalisation d’actes de thanatopraxie est soumise à la condition que ceux-ci soient réalisés dans des salles dédiées.
Pour ce qui est de la nature des risques, il n’y a pas eu de contamination au VIH. Dans 30 % des cas, il s’agit d’hépatites, dans 30 % d’infections cutanées, dans 18 % de tuberculoses et dans 10 % d’infections respiratoires.