Intervention de Valérie Boyer

Réunion du 25 novembre 2015 à 10h00
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer, rapporteure :

Ces conditions de travail sont compliquées, mais nous y sommes habitués.

Par ailleurs, si je comprends qu'il ne soit pas aisé d'examiner un texte pour le lendemain, je trouve à l'inverse que quatre ans de réflexion, dans les salons de l'Élysée, constituent un délai un peu trop long ! Compte tenu des promesses et des engagements pris, il est étonnant que nous ne disposions pas aujourd'hui d'une réflexion juridiquement aboutie. C'est pourquoi j'ai dit au président du groupe Socialiste, républicain et citoyen, M. Bruno Le Roux, qui m'a convoquée hier soir dans son bureau, que j'étais tout à fait disposée à travailler pour parvenir ensemble à un accord qui permettrait de faire disparaître la concurrence entre les victimes. Il faut faire évoluer notre droit de manière constructive en matière de crimes contre l'humanité et de dignité humaine. Permettez-moi donc de m'étonner qu'au bout de quatre ans de promesses et de travaux, rien ne soit aujourd'hui proposé à la représentation nationale pour faire aboutir cet objectif commun à l'ensemble de nos bancs. En tant que rapporteure, je peux déposer des amendements en séance jusqu'au dernier moment ; je suis à votre disposition pour travailler sur ce texte jour et nuit, jusqu'au jeudi 3 décembre.

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