Je salue, moi aussi, le travail que vous avez d'ores et déjà accompli dans le cadre de la mission de préfiguration de l'AFB qui vous a été confiée. Tout le monde s'accorde sur les objectifs que la création de l'agence doit permettre d'atteindre. La biodiversité est un enjeu essentiel à l'échelle de la planète, et il ne viendrait à l'idée de personne de remettre en cause son importance à l'heure où nous nous apprêtons à entamer les discussions dans le cadre de la COP21. Cela dit, les débats en première lecture à l'Assemblée ont été vifs, et ont révélé essentiellement des désaccords entre nous. Je crains fort que ces discussions difficiles, et le fait que l'examen au Sénat se fasse tant attendre, n'augurent mal de la naissance de l'AFB. Qu'en pensez-vous, et pouvez-vous nous confirmer que le projet de loi pourrait revenir devant notre assemblée en février 2016, comme nous l'avons entendu dire ?
Les interrogations qui avaient conduit notre groupe à ne pas voter en faveur de la création de l'AFB sont toujours présentes. Quelles sont aujourd'hui vos relations avec l'ONCFS, qui ne souhaite pas être intégrée à l'agence afin de maintenir ses propres orientations, partant du principe que ce sont les chasseurs qui financent eux-mêmes l'office ?