Certes, mais il est logique que l'État assume financièrement les missions de service public confiées à l'office.
Par ailleurs, quelles sont vos relations avec les agriculteurs ? Nous avions déposé des amendements à l'article 9 soulignant le rôle des agriculteurs en matière de biodiversité et d'aménagement du territoire, mais je constate qu'aucun de vous n'a évoqué les agriculteurs. Nous souhaitions que le secteur agricole soit mieux représenté au sein de l'AFB. Avez-vous des relations avec lui, notamment avec les chambres consulaires et l'association permanente des chambres d'agriculture (APCA) ?
Le budget que vous avez évoqué ne correspondant qu'à l'addition des budgets des structures existantes, il apparaît qu'il n'y aura pas de moyens supplémentaires. Que dire de la priorité régionale à laquelle vous vous référez, quand cette priorité ne bénéficiera pas de nouveaux moyens ? Pour nous, ce n'est qu'une déclaration de principe, et il semble évident qu'il sera nécessaire de mutualiser les moyens propres aux structures existantes si l'on veut financer ces fameuses priorités régionales. Qu'en pensez-vous ?
Pour ce qui est des partenariats qui commencent à être noués avec les futures régions – ce qui doit être compliqué, même en ne prenant en compte que les fusions certaines, et non les alternances éventuelles –, pouvez-vous nous expliquer comment vous procédez pour les régions appelées à fusionner : négociez-vous avec chacun des exécutifs concernés, ou uniquement avec la structure ayant vocation à être compétente en matière de biodiversité ? Enfin, des engagements précis ont-ils été pris quant au financement des agences régionales, sur lequel nous n'avons obtenu aucune assurance jusqu'à présent ?