Je connais l'implication de Mme Annabelle Jaeger en matière de biodiversité, et n'ai aucun doute quant à la détermination des préfigurateurs à mener à bien leur mission. Cela dit, le processus de coordination des actions de terrain des quatre organismes préexistants, ainsi que d'autres opérateurs, au terme duquel l'AFB va évoluer en ARB, me laisse un peu dubitatif : je ne comprends pas pourquoi l'agence nationale ne manifeste pas une intention plus affirmée de s'appuyer sur les acteurs de terrain que sont l'ONCFS, mais aussi les Parcs nationaux – notamment le parc du Mercantour, qui a le sentiment de ne pas être suffisamment pris en compte.
Je me demande par ailleurs si, en dépit de la préoccupation budgétaire bien légitime qui est la nôtre en ce moment, nous ne serions pas en train de créer une structure qui va coûter très cher, alors que nous disposons déjà sur le territoire d'acteurs prêts à jouer le jeu. Quel est votre sentiment sur ce point ?
Enfin, j'aimerais savoir quel est le rôle des agriculteurs et des entreprises, et de quelle manière vous entendez les associer au fonctionnement de l'AFB. En tout état de cause, il me paraîtrait impensable de dissocier l'enjeu de la biodiversité du milieu économique.