La création de l'Agence française pour la biodiversité, qui constitue l'un des axes essentiels du projet de loi, ne fait pas l'unanimité. Les députés du groupe Les Républicains ont voulu renforcer la place des agriculteurs, ce qui leur a été refusé, alors qu'ils estiment que ces professionnels jouent un rôle essentiel en matière de biodiversité – notamment les éleveurs, qui entretiennent de vastes étendues de prairie.
L'agence ayant vocation à regrouper quatre organismes, nous sommes en droit d'espérer qu'il en résulte des économies d'échelle, mais il est inquiétant d'entendre certaines associations demander qu'en plus des budgets de ces quatre organismes, l'agence bénéficie d'un supplément de 200 millions d'euros – tandis que les autres acteurs continuent à réclamer des moyens. À l'heure où l'endettement de notre pays nous oblige à faire des économies, il convient de ne pas donner suite à ces sollicitations et de faire en sorte de rationaliser la dépense publique.