C’est un progrès. Bien sûr, nous n’avons pas fait tout le chemin : chaque décrocheur est un décrocheur de trop. Mais ce que l’on peut constater, c’est qu’il n’y a pas de fatalité. Pendant de nombreuses années, on a considéré les chiffres du décrochage scolaire comme une fatalité. Mais lorsque tous les pouvoirs publics se mobilisent, non seulement le ministère de l’éducation nationale, mais aussi le ministère du travail et de l’emploi, le ministère de la ville et les régions – qui sont en première ligne, à proximité de ces jeunes –, lorsqu’il y a un pilotage national, comme c’est enfin le cas depuis un an, lorsqu’il y a des moyens dédiés – je rappelle que, désormais, 50 millions d’euros, qui proviennent notamment de fonds européens, sont consacrés chaque année à la lutte contre le décrochage scolaire – et lorsqu’une priorité nationale est clairement affirmée, eh bien, l’on obtient des résultats.